La certification qualité a été délivrée au titre des catégories d’action suivantes : Actions de formation, Actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience et Bilans de Compétences.

Comment créer son entreprise après une formation avec le CNFDI ?

Ce guide pratique 2026 vise à accompagner les diplômés du CNFDI dans la création de leur auto-entreprise, en détaillant les étapes administratives nécessaires et les compétences essentielles acquises lors de la formation.
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Créer son entreprise

Créé en 2009, le régime d'auto-entrepreneur représente une forme simplifiée d'entreprise individuelle qui a transformé le paysage entrepreneurial français . En effet, ce statut offre une voie accessible pour concrétiser une idée ou gagner en indépendance après une formation professionnelle.

Le statut d'auto-entrepreneur présente des avantages considérables, notamment une exonération automatique de TVA tant que le chiffre d'affaires reste sous les seuils définis : 37 500 € pour les prestations de services et 85 000 € pour les activités commerciales . Par ailleurs, ce régime se caractérise par un système fiscal particulier où les cotisations sociales et les impôts sont calculés directement sur le chiffre d'affaires réalisé.

Pour de nombreux diplômés, une formation peut être bien plus qu'un simple renforcement de compétences — elle peut déclencher une véritable envie d'indépendance professionnelle. D'ailleurs, selon les statistiques du CEGOS, 92% des salariés considèrent que la formation à distance constitue un élément-clé de compétitivité . La formation CNFDI s'inscrit parfaitement dans cette dynamique, préparant efficacement à l'aventure entrepreneuriale.

Ce guide pratique 2026 vise à accompagner les personnes formées au CNFDI souhaitant se lancer comme auto-entrepreneurs. Nous examinerons les étapes essentielles, depuis la compréhension du statut jusqu'aux démarches administratives, en passant par la gestion quotidienne et l'optimisation de votre activité. Que vous sortiez tout juste de formation ou que vous envisagiez une reconversion, ce parcours détaillé vous donnera toutes les clés pour réussir votre transition vers l'auto-entrepreneuriat.

En bref

Voici les points essentiels pour réussir votre transition vers l'auto-entrepreneuriat après une formation CNFDI :

Créez votre auto-entreprise exclusivement sur le site INPI depuis janvier 2023 - toutes les formalités passent par formalites.entreprises.gouv.fr

Respectez les seuils de chiffre d'affaires : 77 700 € pour les services et 188 700 € pour le commerce pour conserver les avantages du régime

Déclarez votre CA même s'il est nul - choisissez entre déclaration mensuelle ou trimestrielle sur le site Urssaf dans les délais impartis

Demandez l'ACRE dans les 45 jours suivant votre création pour bénéficier de 50% d'exonération sur vos cotisations sociales la première année

Le cumul emploi-auto-entreprise est autorisé sans autorisation préalable, facilitant une transition progressive vers l'indépendance totale

La formation CNFDI vous donne les compétences transversales essentielles (gestion, organisation, autonomie) pour éviter les erreurs courantes et maximiser vos chances de succès entrepreneurial. Une préparation rigoureuse et un suivi administratif régulier garantissent la pérennité de votre activité.

Comprendre le lien entre formation CNFDI et statut auto-entrepreneur

Le parcours d'un auto-entrepreneur commence souvent par une solide formation professionnelle. Le CNFDI et le statut d'auto-entrepreneur sont deux éléments qui s'articulent parfaitement pour concrétiser un projet entrepreneurial.

Pourquoi choisir la formation CNFDI pour se lancer

Fort de plus de 30 années d'expérience, le CNFDI a formé près de 120 000 élèves en France et à l'international [1]. Cette institution propose plus de 200 formations couvrant 26 secteurs d'activité différents, permettant ainsi de développer des compétences spécifiques à son projet d'entreprise [1]. En outre, la flexibilité des formations à distance s'adapte parfaitement aux futurs entrepreneurs qui souhaitent se former tout en préparant leur lancement. L'encadrement pédagogique personnalisé, avec un tuteur dédié et des professeurs expérimentés, constitue un atout majeur pour acquérir les connaissances nécessaires avant de se lancer comme auto-entrepreneur.

Les compétences acquises utiles à l'auto-entrepreneuriat

Les formations CNFDI développent des compétences transversales essentielles pour tout auto-entrepreneur : gestion administrative, compétences financières, organisation et autonomie. Par ailleurs, les programmes intègrent souvent des modules sur la création d'entreprise qui abordent les aspects juridiques et administratifs du statut d'auto-entrepreneur. Ces compétences clés permettent notamment de maîtriser la comptabilité simplifiée, la facturation et la gestion de trésorerie, éléments fondamentaux pour éviter les erreurs courantes. De plus, la capacité d'adaptation et la résolution de problèmes sont des aptitudes développées pendant la formation qui s'avèrent précieuses face aux défis entrepreneuriaux.

Statut auto entrepreneur : ce qu'il permet concrètement

L'auto-entreprise est une forme d'entreprise individuelle bénéficiant d'un régime fiscal simplifié [2]. Ce statut offre notamment des formalités administratives allégées, un mode de calcul simplifié des cotisations sociales et une protection sociale complète [2]. L'auto-entrepreneur peut exercer en tant qu'artisan, commerçant ou profession libérale, à titre principal ou complémentaire [2]. Le régime permet de générer un chiffre d'affaires annuel plafonné à 188 700 € pour les activités commerciales et 77 700 € pour les prestations de services [2]. Cette formule présente l'avantage de pouvoir être cumulée avec un emploi salarié, facilitant ainsi une transition progressive vers l'entrepreneuriat.

Démarches pour devenir auto-entrepreneur après la formation

Après avoir complété une formation CNFDI, la mise en place de votre auto-entreprise nécessite plusieurs démarches administratives. Depuis le 1er janvier 2023, toutes les formalités de création d'entreprise s'effectuent exclusivement sur le Guichet unique des formalités des entreprises.

Créer son auto-entreprise sur le site de l'INPI

Le portail e-procédures de l'INPI est désormais la plateforme officielle pour créer votre auto-entreprise. Pour commencer, connectez-vous au site formalites.entreprises.gouv.fr et cliquez sur "Créer, modifier ou cesser une entreprise" dans la section "Entreprises" [3]. Choisissez ensuite "Entreprise individuelle" puis cochez "Oui" à l'option pour le statut de micro-entrepreneur [4]. Vous devrez fournir plusieurs documents, notamment :

  • Une pièce d'identité valide

  • Un justificatif de domicile récent

  • Une déclaration de non-condamnation et de filiation [5]

Choisir l'activité et le régime fiscal

Lors de la déclaration, vous devrez préciser la nature exacte de votre activité. Les plafonds de chiffre d'affaires pour 2023-2025 sont fixés à 188 700 € pour les activités de vente et d'hébergement et 77 700 € pour les prestations de services [6]. Par ailleurs, sélectionnez votre périodicité de déclaration (mensuelle ou trimestrielle) et indiquez si vous souhaitez opter pour le versement libératoire de l'impôt sur le revenu [7].

Obtenir son numéro SIRET

Après validation de votre dossier, vous recevrez votre numéro SIRET sous 15 jours en moyenne [7]. Ce numéro comporte 14 chiffres : les 9 premiers correspondent au SIREN (identifiant unique de l'entreprise) et les 5 derniers au NIC (numéro interne de classement de l'établissement) [8]. Ce numéro est indispensable pour facturer vos clients et doit figurer sur tous vos documents commerciaux [9].

Guide auto-entrepreneur URSSAF : les premières formalités

Dans un délai de 4 à 10 semaines après la création, l'Urssaf vous envoie une notification d'affiliation [10]. Dès réception de votre SIRET, vous pouvez toutefois demander l'ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d'Entreprise) qui permet une exonération partielle des cotisations sociales la première année [5]. Cette demande doit être effectuée dans les 45 jours suivant la déclaration d'activité [5]. Parallèlement, créez votre compte sur autoentrepreneur.urssaf.fr pour déclarer votre chiffre d'affaires et payer vos cotisations sociales [7].

Gérer son activité : obligations et outils essentiels

La gestion quotidienne d'une auto-entreprise exige une attention particulière aux obligations administratives et fiscales. Un suivi rigoureux garantit la pérennité de votre activité.

Déclaration de chiffre d'affaires : mensuelle ou trimestrielle

Une fois votre activité lancée, vous devez déclarer votre chiffre d'affaires même s'il est nul. Un délai minimum de 90 jours doit s'écouler entre la date de début d'activité et votre première déclaration [11]. Vous pouvez opter pour une déclaration mensuelle (avant le dernier jour du mois suivant) ou trimestrielle (avant le 30 avril, 31 juillet, 31 octobre et 31 janvier) [12]. Les déclarations s'effectuent sur le site de l'Urssaf et peuvent être modifiées jusqu'à la date d'exigibilité [13].

Comprendre les cotisations sociales et l'ACRE

L'ACRE offre une exonération de 50% sur vos cotisations sociales jusqu'à la fin du 3e trimestre civil suivant votre démarrage [14]. Pour en bénéficier, vous devez être demandeur d'emploi indemnisé, bénéficiaire du RSA ou dans d'autres situations spécifiques. La demande doit être effectuée dans les 45 jours suivant la création d'entreprise [14].

TVA : franchise ou assujettissement volontaire

Par défaut, les auto-entrepreneurs bénéficient de la franchise en base de TVA tant que leur chiffre d'affaires ne dépasse pas 85 000 € pour les ventes ou 37 500 € pour les services [15]. Avec ce régime, vous ne facturez pas de TVA et devez mentionner "TVA non applicable, article 293B du CGI" sur vos factures [16]. Néanmoins, vous ne pouvez pas récupérer la TVA sur vos achats professionnels [1].

Choisir un outil de comptabilité adapté

Bien que la comptabilité soit simplifiée, un logiciel dédié présente plusieurs avantages : gain de temps, sécurisation des données et réduction du risque d'erreurs [17]. Pour choisir votre solution, considérez les fonctionnalités essentielles (registre des recettes, facturation, synchronisation bancaire), la compatibilité avec le statut d'auto-entrepreneur et le rapport qualité-prix [18].

Mutuelle et protection sociale : que prévoir ?

En tant qu'auto-entrepreneur, vous dépendez du régime général de la Sécurité sociale [19]. Cependant, souscrire une mutuelle santé reste fortement recommandé pour compléter vos remboursements [20]. Contrairement aux salariés, vous ne bénéficiez pas des avantages d'une mutuelle collective partiellement prise en charge [19]. Identifiez donc vos besoins prioritaires (soins dentaires, optique, hospitalisation) avant de choisir une offre adaptée.

Optimiser son parcours d’auto-entrepreneur

Pour maximiser les chances de réussite, plusieurs stratégies permettent d'améliorer le développement de l'auto-entreprise après une formation CNFDI.

Cumul emploi et auto-entreprise : ce qu'il faut savoir

Le cumul d'un emploi salarié avec une auto-entreprise est parfaitement légal, sans autorisation préalable de l'employeur nécessaire. Néanmoins, une obligation de loyauté existe : l'activité ne doit pas concurrencer celle de l'employeur. Par ailleurs, les fonctionnaires doivent obtenir une autorisation spécifique avant de se lancer.

Que faire en cas de dépassement de seuils ?

En cas de dépassement des seuils (77 700 € pour les services ou 188 700 € pour le commerce), une tolérance s'applique pendant deux années consécutives. Toutefois, au-delà, une transition vers un autre régime devient obligatoire. Pour les dépassements ponctuels, l'Urssaf propose un accompagnement personnalisé permettant d'évaluer les options disponibles.

Aides financières et accompagnement disponibles

Plusieurs dispositifs soutiennent les auto-entrepreneurs : l'ACRE (exonération partielle de charges), les aides de France Travail (ARE ou ARCE) et certaines subventions régionales. De plus, les chambres de commerce et d'artisanat offrent des formations gratuites ainsi que des consultations individuelles.

Conseils pour pérenniser son activité

La pérennisation passe d'abord par une gestion rigoureuse. Diversifier sa clientèle évite la dépendance à un seul client. Parallèlement, constituer une trésorerie de sécurité couvrant au moins trois mois de charges fixes assure une meilleure stabilité. Enfin, une veille régulière des évolutions réglementaires garantit la conformité permanente de l'activité.

Conclusion

Le parcours vers l'auto-entrepreneuriat après une formation CNFDI représente une voie prometteuse pour concrétiser ses ambitions professionnelles. Cette démarche, désormais simplifiée grâce au Guichet unique des formalités des entreprises, permet à chacun de transformer ses compétences acquises en activité indépendante.

Certainement, les avantages du statut d'auto-entrepreneur méritent considération pour tout diplômé CNFDI : formalités administratives allégées, système fiscal simplifié et flexibilité d'exercice. L'entrepreneur peut ainsi se concentrer davantage sur le développement de son activité plutôt que sur les contraintes administratives.

Les compétences transversales développées lors des formations CNFDI s'avèrent particulièrement précieuses dans cette aventure entrepreneuriale. La gestion financière, l'organisation autonome et les connaissances administratives constituent un socle solide pour éviter les écueils fréquents du débutant.

Néanmoins, la réussite d'une auto-entreprise repose également sur une vigilance constante. Le suivi régulier des déclarations, la gestion rigoureuse de la trésorerie et l'adaptation aux évolutions réglementaires demeurent essentiels pour pérenniser l'activité.

La possibilité de cumuler ce statut avec un emploi salarié offre, par ailleurs, une transition progressive vers l'indépendance complète. Cette option sécurise le parcours entrepreneurial tout en permettant le développement graduel de l'activité.

Au final, devenir auto-entrepreneur après une formation CNFDI constitue un tremplin idéal pour mettre en pratique ses compétences acquises. Les nombreuses ressources d'accompagnement disponibles, notamment auprès des chambres consulaires et de l'Urssaf, garantissent un soutien précieux tout au long du parcours.

La préparation minutieuse, combinée aux connaissances solides issues de la formation CNFDI, maximise les chances de succès dans cette aventure entrepreneuriale. Chaque étape franchie rapproche l'entrepreneur de l'autonomie professionnelle tant recherchée dans le monde du travail actuel.

FAQs

Q1. Quelles sont les principales étapes pour devenir auto-entrepreneur après une formation CNFDI ? Les étapes clés incluent la création de votre auto-entreprise sur le site de l'INPI, le choix de votre activité et régime fiscal, l'obtention de votre numéro SIRET, et la réalisation des premières formalités auprès de l'URSSAF. Il est important de bien définir votre activité et de vérifier les obligations réglementaires spécifiques à votre secteur.

Q2. Comment gérer efficacement son activité d'auto-entrepreneur au quotidien ? Une gestion efficace implique de déclarer régulièrement votre chiffre d'affaires (mensuellement ou trimestriellement), de comprendre et gérer vos cotisations sociales, de choisir un outil de comptabilité adapté et de prévoir une protection sociale adéquate. Il est également crucial de suivre de près votre trésorerie et de rester à jour des évolutions réglementaires.

Q3. Quels sont les avantages du statut d'auto-entrepreneur pour un diplômé CNFDI ? Le statut d'auto-entrepreneur offre des formalités administratives simplifiées, un régime fiscal avantageux, et la possibilité de cumuler avec un emploi salarié. Les compétences acquises lors de la formation CNFDI, telles que la gestion administrative et financière, sont particulièrement utiles pour réussir dans cette aventure entrepreneuriale.

Q4. Existe-t-il des aides financières pour les auto-entrepreneurs débutants ? Oui, plusieurs aides sont disponibles, notamment l'ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d'Entreprise) qui offre une exonération partielle des cotisations sociales la première année. D'autres options incluent les aides de France travail et certaines subventions régionales. Il est recommandé de se renseigner auprès des chambres de commerce et d'artisanat pour un accompagnement personnalisé.

Q5. Comment optimiser ses chances de réussite en tant qu'auto-entrepreneur ? Pour maximiser vos chances de succès, diversifiez votre clientèle, constituez une trésorerie de sécurité, effectuez une veille régulière des évolutions réglementaires, et profitez des formations et consultations offertes par les chambres consulaires. Une gestion rigoureuse et une adaptation constante aux besoins du marché sont également essentielles pour pérenniser votre activité.

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