Suivre un enseignement à distance exige de la part des candidat(e)s un certain nombre de qualités personnelles. Or on constate que le monde du travail exige ces mêmes qualités. Elles sont au nombre de cinq.
Découvrons-les.
Beaucoup remettent à « demain » des décisions qu’ils devraient prendre rapidement. Surtout quand il s’agit de leur avenir professionnel. Prendre la décision de se former à distance est un acte courageux car il faut avoir une volonté personnelle indéniable. Or, dans le monde du travail, ce type de qualité est recherché. En effet, un employeur recherche toujours un collaborateur capable de prendre des décisions parfois difficiles. Un travailleur qui suggère de prendre une décision qui va dans l’intérêt général de l’entreprise et pas forcément pour son propre profit est remarqué par la Direction. La capacité de prendre des décisions est un acte de courage et de bonne santé physique et morale. Il suffit de constater que l’une des conséquences de la dépression ou de la baisse de moral est l’incapacité de prendre la moindre décision !
Combien ont traversé des années d’école en présentiel sans en tirer les bénéfices attendus. Combien sortent du système scolaire sans métier, sans même parfois écrire et calculer correctement. Pourquoi ? Parce que le code admis pour l’école est la présence physique. Peu importe si la présence morale et psychologique est absente. On attend que le temps passe ! Parfois même les élèves les plus courageux sont obligés de refaire toute la leçon chez eux car en classe ils n’ont rien compris et ils n’ont pas osé poser les questions nécessaires au risque de provoquer la risée, toujours prompte à se déployer, des autres élèves !
En enseignement à distance, une telle attitude est impossible. On économise le temps du présentiel pour aller directement à l’effort personnel. On ne peut pas attendre que « le temps passe » car le système se bloque : on n’envoie pas de devoirs, on ne reçoit pas de cours et on provoque des relances pédagogiques de l’école. Tous les experts le confirment : la meilleure pédagogie est celle qui provoque l’action de l’élève. Ce dernier doit participer à sa propre formation. Enseignant-Enseigné, même combat.
Dans le monde du travail, la même exigence est là. On ne peut pas être passif. Tous les jours, des problèmes nouveaux apparaissent, des solutions nouvelles s’imposent, les clients ne sont jamais les mêmes. Il faut s’adapter et être réactif comme dans une formation à distance.
En formation ouverte à distance, il faut s’organiser et se faire un plan de travail. On ne peut pas improviser. Il faut se dire et se fixer un timing. « Durant tel mois, je vais consacrer 4h par semaine pour ma formation. 1h le lundi, 2h le mercredi, 1h le dimanche » et je m’y tiens ! Voilà une volonté clairement affichée.
Dans le monde du travail, le collaborateur doit démontrer la même détermination afin que toutes les tâches de sa fonction soient remplies en fin de semaine même celles qui sont rébarbatives et pour lesquelles on peut être tenté de les laisser traîner dans un tiroir…
L’élève en enseignement à distance démontre sa capacité d’apprendre à apprendre. Quel que soit son âge, le voilà en situation d’apprentissage. Lire, retenir, faire une recherche, établir un devoir à expédier pour correction de la part du professeur. Voilà des tâches nobles exigées également dans le monde professionnel. Quel que soit son métier, l’employeur attend de son collaborateur qu’il soit capable de s’adapter à l’évolution des connaissances, qu’il continue d’apprendre soit seul, soit par des séminaires de formation. Les experts le disent : les nouvelles techniques s’apprennent d’abord dans l’Entreprise avant de se diffuser partout.
Trop de pessimisme règne dans le monde pédagogique et dans le monde professionnel.
Comment provoquer l’enthousiasme chez un jeune quand il entend partout (y compris parfois chez ses enseignants !) que de toute façon il « ira pointer au chômage ! ». Le candidat en enseignement à distance prend le contrepied de ce fatalisme. Il apprend pour réussir car il a un projet professionnel. De même, dans le monde du travail, on estime celui qui a un projet d’évolution. Il ne se contente pas, recroquevillé sur lui-même, d’exercer les mêmes tâches sans aller au-delà. Même en période de crise économique, l’entreprise doit avoir des collaborateurs qui ont la « niaque » et qui veulent réussir. Des promotions les attendent obligatoirement car ces périodes de difficiles sont précisément celles qui génèrent des opportunités pour les plus dynamiques.
Voilà quelques convergences entre formation à distance et monde du travail. Ces deux environnements sont de plus en plus liés. Feu le temps où l’on séparait ces deux mondes qui s’ignoraient. Pire, qui se combattaient !
Aujourd’hui, ces deux environnements sont en fusion. Les pays qui réussissent sont ceux qui ont réussi ces convergences, par l’apprentissage notamment.
Alors, enseignement à distance et monde du travail, même combat ?
Bien sûr que oui !
Pas encore convaincu ? Découvrez tout de suite notre article : Les 5 raisons qui renforcent la confiance des élèves en FOAD
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